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Biographie
Soprano saluée pour sa « voix fraîche et sensible » (Opéra Magazine, février 2020), Amélie Tatti grandit à Bastia et se passionne dès son plus jeune âge pour la musique, notamment le piano et le chant. Elle explore également diverses disciplines artistiques, comme le théâtre, le trapèze et le tissu aérien.
Formée à l’École Normale de Musique de Paris auprès de Daniel Ottevaere, Marie-Thérèse Keller et Mireille Larroche, elle y obtient son diplôme de concertiste. Lauréate d’une bourse de 2015 à 2018, elle bénéficie des conseils de Rolando Villazón, Barbara Hannigan et Jennifer Larmore, puis se perfectionne auprès de Christian Papis. En 2020, elle est lauréate de la Fondation Royaumont pour incarner Sophie (Werther) sous la direction de Moshe Leiser et Patrice Caurier.
Elle interprète des rôles mozartiens (Susanna, Despina, Zerlina, Papagena, Barbarina), mais aussi Micaëla (La Tragédie de Carmen), Amour (Orphée et Eurydice), La Musica (L’Orfeo), Euridice (La Descente d’Orphée aux enfers) ou encore Belinda (Dido & Aeneas) et Santa Editta (Stradella). Elle a incarné Zémire (Zémire et Azor, Grétry) avec Les Paladins sous la direction de Jérôme Corréas, ainsi que des rôles dans des productions originales comme Orfeo, je suis mort en Arcadie (Bouffes du Nord) ou La Descente d’Orphée aux enfers (mise en scène de Sol
Espeche).
Elle se distingue également dans l’opéra-comique et l’opérette, avec notamment les rôles-titres de Cendrillon d’Isouard au festival Musica Nigella, de Poil de Carotte (mise en scène de Zabou Breitman, direction Victor Jacob) à l’Opéra de Montpellier, et Gosse de riche avec Les Frivolités Parisiennes, ou encore dans La Vie parisienne, Le Pays du sourire, Pomme d’Api, L’Île de Tulipatan et Les Mousquetaires au couvent.
Elle enregistre et incarne Colette et Clémentine dans Gosse de riche et Yes sous le label Alpha.
Dans le domaine contemporain, elle remporte le Grand Prix de la Musique contemporaine au Concours Enesco, crée le rôle de Certitude rieuse dans un opéra de Stéphane Leach sur un livret de Babouillec, et crée Vis Vitreg de Sebastian Androne-Nakanishi.
Elle est également lauréate de la bourse Menda de l’Opéra-Comique, et une deuxième fois lauréate de la Fondation Royaumont pour incarner Constance dans les Dialogues des Carmélites.
Fidèle à ses racines, elle développe un récital de chants corses accompagné d’un quatuor à cordes. Son parcours se déploie entre héritage et invention, dans un esprit d’exploration exigeante et poétique.

