Spectacle lyrique

Marion Lebègue – Mezzo-soprano
Benjamin Soistier – Percussions et électro

Durée : 1h15
Public : Familial, à partir de 6 ans

Présentation du spectacle
Sorcières est un spectacle lyrique et visuel qui mêle musique, voix, percussions et électro. Un voyage à travers les figures féminines inquiétantes et fascinantes de l’opéra et des contes, du baroque au XXe siècle, où la sorcière apparaît comme miroir de la condition féminine dans une société patriarcale.

Note d’intention
Méchantes, jalouses, criminelles, empoisonneuses, et autres infanticides font très tôt leur apparition sur scène. La mythologie offre son lot de malveillantes, de Circé à Médée, en passant par Jezibaba et Carmen. Toutes ces femmes inspirent, troublent et fascinent, révélant le regard porté sur la féminité au fil des siècles. La sorcière interroge toujours sur la place de la femme libre, assumant ses désirs et ses choix.

Des textes lus accompagnent le spectacle, mettant en perspective ces figures avec la condition féminine.

C’est l’histoire de 3 amis, la Soprano Amélie Robins, le Ténor-guitariste Florian Laconi et le Baryton-pianiste Philippe Brocard qui se sont rencontrés au cours de leurs carrières lyriques internationales...
3 talents qui ont pour points communs un parcours hétéroclite et atypique avec l’envie de mélanger les genres, mais surtout l’amour de l’Art lyrique, d’aimer le partager, de parfois le transformer pour toujours le sublimer et l’offrir à un public autant novice que friand de grande musique.
Ces 3 artistes vous feront voyager, avec humour et beaucoup d’autodérision, dans un monde certes lyrique mais surtout inattendu, allant de Donizetti à Piaf en passant par Verdi et Ella Fitzgerald, un monde pour tous, où on se prend pour tout... mais surtout pas au sérieux ! 

De répertoire pour le violoncelle et la voix de mezzo-soprane, il n’existe quasiment rien, si ce n’est le lied d’Ophélie, signé Chostakovitch. 
Autant dire que le duo d’Albane et de Raphaël semblait mal engagé. Leur complicité a pourtant su triompher de cette limitation, et c’est en sortant des sentiers battus qu’ils ont inventé leur propre dialogue. Jouer avec les traditions, mélanger le savant et la chanson, se saisir d’un violoncelle comme d’une guitare, moduler voix de tête et voix de poitrine, pratiquer l’art de la rupture, en somme, a amené nos deux protagonistes à bâtir un programme en trois actes. Du baroque à la bossa en passant par la musique romantique britannique, ils proposent un voyage musical tour à tour espiègle et mélancolique. En adresse avec le public, ils le guident à travers les mutations historiques et les adaptations originales, l’entraînant à participer en chantant une pédale sur laquelle s’élaborent des variations irlandaises, ou en décortiquant un morceau pour en révéler la structure.

L’amour est le fil conducteur de ce premier récital-album de la soprano Vannina Santoni, c’est aussi l’occasion de revenir sur quinze ans de carrière, au gré de rôles phares, de musiciens de cœur et de clins d’œil intimes. Elle met sa voix sensuelle au service des airs célèbres des opéras de Gounod et Massenet, des grandes figures amoureuses des opéras de Puccini (« O mio babbino caro »), Catalini (La Wally) ou Verdi avec le poignant Ave Mariad’Otello. Ce programme est aussi l’occasion d’entendre une œuvre beaucoup plus rare mais sublime extraite de la Risurrezione de Franco Alfano (1904), ainsi que le magnifique Duo de Saint-Sulpice de la Manon de Massenet avec le ténor Julien Dran. Vannina Santoni rend enfin hommage à ses racines corses avec une nouvelle orchestration de la berceuse « O Ciucciarella » que les mères corses chantent à leurs enfants depuis des générations.

Ce programme rassemble les plus belles pièces pour Quatuor vocal écrites par Fauré et ses contemporains.
Il s‘agit de faire découvrir aussi bien des ensembles d'opéras
comiques que des pièces du répertoire romantique français à
plusieurs voix (d‘une à quatre voix).
Grâce à la diversité des morceaux, les quatre chanteurs peuvent ainsi transmettre leur passion du chant et leur amour du jeu scénique.

Cantu intimu associe le chant corse traditionnel et contemporain au langage de la musique classique. 
La voix lyrique d’Amélie Tatti, portée par l’élégance du quatuor à cordes et parfois un piano, s’approprie les plus belles mélodies insulaires. Entre ferveur et douceur, elle explore la richesse du chant corse dans tout ce qu’il a de poétique, de charnel et de profond.

Ce programme rassemble des œuvres de Bach et de Vivaldi chantées en quatuor.
Le Quatuor Opale sera accompagné d’un accordéon.
Grâce à ce programme, les quatre chanteurs peuvent ainsi
transmettre leur passion du beau chant baroque.

Cet album me tient particulièrement à cœur à plus d’un titre.
Dans un premier temps, je voulais rendre hommage au travail de Maurice Ravel qui harmonisa et orchestra, à l’âge de 20 ans, ces chants populaires de mon île natale, la Corse, chants qui sont de véritables témoins de nos coutumes et de notre histoire insulaire.
Coïncidence : le manuscrit de cette œuvre vocale se trouve au Musée de la Corse, à Corté, ville où j’ai grandi. C’est dire à quel point ce projet est symbolique à mes yeux.
Dans un deuxième temps, j’avais bien sûr envie de chanter ma Corse, cette « montagne dans la mer », cette terre qui suscita l’admiration de Rousseau, Flaubert, Stendhal, Nietzsche, qui inspira Mérimée, Matisse, Saint-Saens, cette île qui prit pleinement sa place dans le siècle des Lumières et qui donna naissance à Napoléon… Envie de transmettre la force qui émane de cette terre ancestrale, « A Voce di a Terra », la force de la « Voix de la Terre », cette force qui exprime l’attachement à nos racines, à nos valeurs, à notre patrimoine, cette force qui nourrit mon chant depuis toujours.