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Album - récital

A voce di a terra

Résumé

Cet album me tient particulièrement à cœur à plus d’un titre.

Dans un premier temps, je voulais rendre hommage au travail de Maurice Ravel qui harmonisa et orchestra, à l’âge de 20 ans, ces chants populaires de mon île natale, la Corse, chants qui sont de véritables témoins de nos coutumes et de notre histoire insulaire.

Coïncidence : le manuscrit de cette œuvre vocale se trouve au Musée de la Corse, à Corté, ville où j’ai grandi. C’est dire à quel point ce projet est symbolique à mes yeux.

Dans un deuxième temps, j’avais bien sûr envie de chanter ma Corse, cette « montagne dans la mer », cette terre qui suscita l’admiration de Rousseau, Flaubert, Stendhal, Nietzsche, qui inspira Mérimée, Matisse, Saint-Saens, cette île qui prit pleinement sa place dans le siècle des Lumières et qui donna naissance à Napoléon… Envie de transmettre la force qui émane de cette terre ancestrale, « A Voce di a Terra », la force de la « Voix de la Terre », cette force qui exprime l’attachement à nos racines, à nos valeurs, à notre patrimoine, cette force qui nourrit mon chant depuis toujours.

Enfin, à partir de ces chants corses sublimés par Ravel, auxquels j’ai ajouté notre hymne, Diu Vi Salvi Regina, et la plus célèbre de nos berceuses mais en version instrumentale, Ciucciarella, j’ai voulu établir un programme illustrant le mariage entre la musique classique dite « savante » et la musique dite « folklorique »… passerelle parfaitement illustrée par le

cycle de mélodies tziganes écrit par Dvorak, les « Ciganske Melodie », par le plus connu des chants d’Auvergne de Canteloube « Baïlero », ou encore par la plus chantée des Folk Songs de Britten «The Last Rose of Summer».

J’ai retrouvé également dans les pages du grand répertoire lyrique cette «voix de la terre », cet attachement nostalgique à la terre natale chanté par exemple par Tancrède dans l’opéra éponyme de Gioacchino Rossini, quand le héros revient pour la première fois à Corinthe après un exil de longues années ... Ou encore par Mignon dans l’opéra éponyme d’Ambroise Thomas … où la maison évoquée me rappelle inévitablement celle de mon enfance...

J’espère que « A Voce di a Terra » résonnera en chacun comme elle résonne en moi.

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